La rupture de toute relation

Oui, la rupture c'est mal. C'est immonde et parfois irrespectueux mais croyez-moi, aucune forme de rupture n'est sympathique. D'ailleurs, pour justifier mon argument, sachez qu'à chaque fois que l'on m'a évincé comme une vieille chaussette pourrie (et oui ça m'est arrivé, et pas qu'une fois si vous voulez tout savoir) j'ai versé ma petite larme.

Je précise "petite" larme car j'ai un gène en commun avec les crocodiles : il est rarissime -et il faut que je sois méga giga amoureuse (ce qui est rarissime aussi vous me direz)- que je verse plus d'une micro larme. Ce qui est fort embêtant étant donné que, malgré tout, ça fait mal.
Toutes ces histoires se terminent donc souvent, quelques mois plus tard, dans un torrent de larmes causé par la mort atroce de Brad Pitt dans un de ses films à la noix, ce qui, vous en conviendrez, est totalement hors contexte.

Mais je m'égare. Reprenons donc. J'ai ainsi testé pour vous le "je te largue". Et voici les différentes manières de larguer quelqu'un (oh, ça va, hein... Vaut mieux en rire qu'en pleurer)

1. Le largage à demi-mot.
Consiste en une chose très simple : le silence. La "je fais le mort" attitude s'avère en effet très pratique lorsque des explications vous gavent, que la relation est récente et que ça fait plus d'une semaine que vous ne donniez pas de nouvelles. Quitte à le faire, continuez jusqu'au bout.

2. Le largage "je te brise le coeur".
Consiste à trouver une personne, à vivre un petit truc sympa, à la laisser s'attacher et à constater que ben, en fait, non, vous ne l'aimez pas. Se termine généralement dans un torrent de larmes du côté "coeur brisé". Et par dix ans de thérapie aussi, car croyez-moi, c'est douloureux.

3. Le largage "bâtard".
Consiste à avorter toute relation dès le permier soir. Disons dès le premier matin, histoire d'être généreux. Sachez cependant que cette méthode est risquée : une prise de catch, des crachats, des insultes, des désirs de vous éclater la tronche, et une mauvaise réputation. Le must du must : partir, malgré tout, en grand prince, genre "je te donne un dernier baiser mais c'est tout ce que je peux faire pour toi".
Perso, je reste sceptique mais essayez pour voir...

4. Le largage "je retourne la situation".
Consiste à ne pas assumer le fait qu'on largue quelqu'un en l'accusant de tous les torts possibles.

5. Le largage "cocu".
Consiste à tromper la personne pour se faire larguer. Généralement, le but de se faire éjecter n'est pas recherché par les spécimens professionnels de la chose, mais la plupart du temps, c'est ce qui les attend.

6. Le largage "grande pompe".
Consiste en des hurlements dans la rue, d'énormes disputes, des assiettes brisées, des mariages où l'on dit "non" et théories sur la personne. Grandiose.

7. Le largage lâche.
Consiste en un appareil simple : le téléphone. Et je peux vous dire que vous pouvez vous en donner à coeur joie : textos, MMS (genre photos de la plage et un message type "désolé, mais je préfère vraiment la mer à toi. A jamais"), appels... La nouvelle technologie est FAITE pour cela.

8. Le largage "je ne t'aime plus mais restons adulte"
Jamais testé... Suis trop jeune

En voyez-vous d'autres ? (allez, un peu d'efforts...)

Tu va a une vitesse beaucoup plus vite que nous Lilith ! moi personnelement je suis le genre silence, quoique ca reussi pas a 100% !

Le largage ONU : "désolé mais là, j'ai une mission de sauvetage humanitaire à conduire en Afrique de l'ouest...c'est super dangereux, je risque de mourir abattu par un sniper...à coups de machette...et je n'ai pas le cœur à faire de toi une veuve éplorée...tu es trop jeune, tu ne mérite pas ça..."

Le largage L'Oréal : "je ne te mérite pas...il vaut mieux que je m'efface avant que ma médiocrité ne déteigne sur toi...je me résigne à cette solution ultime...parce que tu le vaux bien"

Le largage Astrologique : "au fait c'est quoi ton signe ? (au premier réveil post coïtal, bien sûr...)...ah, mais non, là c'est pas possible, nos carmas sont faits pour se détruire...il vaut mieux rompre avant le drame..."

Le largage Pervers : "t'as pensé à faire les courses pour la bouffe ? Non, parce que là, y'a les potes qui arrivent tout à l'heure, tu vas voir, ils nous ont organisé une petite sortie dans les boîtes à touze de Paname...c'est des chauds les copains...tu ne vas pas t'ennuyer...ben, t'es où ????"

Le largage Séminariste : "tu m'as fait prendre conscience, dans tes bras, que dieu existe, j'ai vu ses anges...je rentre dans les ordres parce qu'après ça point de salut, j'ai atteint le bonheur ultime, seule la chasteté pourra m'empêcher d'aller de désillusion en désillusion"

Le largage Surpression à donf : "ce qui vient de se passe entre nous...je veux dire la force du moment, l'intensité, la vague quoi ! Viens, partons comme ça sur un coup de tête... maintenant... on va se marier sur un bananier (le capitaine peut marier) en partance pour n'importe quel point du globe...plus rien ne peut nous arrêter.et je te ferai le coup du Titanic sur la proue du navire...tu verras on sera z'heureux...ben, t'es où ???"

Le largage Polygamie, c'est la coutume : "je vais te présenter mes 3 épouses, vous pourrez monter une tontine...t'inquiètes pas, tu verras...elles sont vachement sympas...et puis, je te réserve les lundis et les mercredis...si ces jours ne te conviennent pas, tu t'arrangeras avec elles...ben, t'es où ???"


Je n'ai testé aucune des méthodes précitées...mais j'avou avoir été parfois un peu lâche étant adolescent...après j'ai appris qu'il valait mieux être clair dés le départ sur l'état d'esprit réciproque et beaucoup parler pour voir venir une éventuelle desynchro en cours de route, on est pas des êtres dénués de sensibilité...

J'aime pas du tout la methode "cocu" car on inflige à la personne le double malheur d'etre larguée et trompée!

Jeremie trop mdr!

Je crois que la bonne methode est celle d'en parler clairement!

Nous sommes, certes, des pimbêches avec (certains) hommes qui, soit, l’ont bien mérité, soit, subissent nos pulsions vengeresses plus ou moins conscientes à l’égard de prédécesseurs peu recommandables mais les hommes ont su se montrer très inventifs dans leurs manières de nous larguer, eux aussi.

Bref, messieurs, si les circonstances font que, parfois, c’est nous qui vous quittons, cela ne fait pas de nous des monstres sans cœur. Nous n’avons jamais quitté un homme sans raison ni préavis. Nous n’avons jamais dansé la petite danse du « je ne sais pas, p’t’êt’ ben qu’oui, p’t’êt’ ben qu’non » avant de se décider à partir. Parfois dures, jamais malhonnêtes, telle est notre devise de largueuses pacifiques. Simplement, prenez-en de la graine : la prochaine fois que vous penserez à larguer une fille par « silence radio », pensez à toutes les souffrances que vous éviterez à l’humanité en prenant simplement un dernier café explicatif…

Ptdr ce topic. Moi je suis plus "L'Oréal" parce que sérieusement, à chaque fois que je fréquente une fille, en général je ne tombe pas amoureux, du coup elle devient boulet, et comme je n'aime pas les silence radio et encore moins les portables (mes amis en savent quelque chose), je ne vois pas d'autre solution que le fameux "Tu ne seras jamais heureuse avec moi, je suis un type égoïste, centré sur moi-même, ingrat, je te ferais souffrir bêtement, tu mérites mieux que ça".

La fille : Non ! Je suis prête à accepter tout ça, c'est toi que je veux !!!!!

Et là, passage au Largage Oran-Alger : "Désolé trésor, mais les six prochains mois je [retourne à Oran/m'installe à nouveau à Alger] parce que [j'ai besoin de retrouver mes racines/je reprend le boulot], tu es partante pour une relation à distance ? Non ? Ah zut, c'est vrai que tu m'avais dit ça dés le premier jour... bah tant pis alors... on reste en contact ? Ouais, par téléphone, tout à fait."

Le texto. "Ca te diré kon se voi 7 aprM?" – "Dsl partie inopinémen en voyaj à Oulan-Bator pr 3 an"

Le mail. "Cher Tartignol, je dois t'annoncer une triste nouvelle (enfin, surtout pour toi)"

La chope de pote. "Comment ça, je te trompe avec ton pote? Ce n'est pas tromper, ça fait dix mille ans qu'on n’est plus ensemble, toi et moi… Désolée de te l'apprendre…"

Le répondeur parental. "Désolée Monsieur, mais Lili n'est pas disponible pour le moment (pour les autres), et pour toujours (pour vous)"

L'orgasme-congédiation. "C'était bien beau tout ça, mais c'est pas tout, faut que j'aille changer l'eau de mon poisson rouge"

L'imitation masculine. Péter au lit. Se laisser pousser les poils des jambes jusqu’à ce qu’ils piquent. Faire traîner des chaussettes sales partout. Roter avec sa bière devant un match de foot, etc. Départ immédiat de l'indésirable garanti. Par contre, éventuelle mauvaise réputation auprès des proches de l'indésirable – mais on s’en fout, qui se ressemble s’assemble, ils sont sûrement aussi indésirables que lui.

La fuite. Changer de numéro de portable. Changer d'adresse. Changer de pays. Changer de visage. S'il vous retrouve malgré tout, c'est qu'on est en plein thriller.

Au téléphone, de préférence, pour éviter les représailles (ben quoi, nous aussi on est lâches) : « Chéri tu aimerais faire du parachute ? Ah, oui ? C’est une bonne nouvelle, puisque je te largue ! »

Du coup je fais lambiner à coup de « Désolée, je travaille tellement en ce moment je suis crevée et tous mes week-ends sont pris jusqu’au 31 février 2009», mais le pire, c’est qu’ils rappellent ! Ai-je l’air si désespérée que cela ?

PTDR.
Lilith, à quand ton onewomanshow ?

Pour finir, il reste la méthode vengeance. Profil de la situation : vous êtes sortie avec un mec qui est une connaissance d’une de vos copines, qu’on appellera Samantha. Vous apprenez a posteriori que c’est un salaud, du style il a fait un pari sur vous, il a une meuf à 3000km et ne vous l’a pas dit, on l’a surpris en train d’emballer un mètre cube siliconé dans une boîte à beauf. Vous lui offrez une dernière nuit abusivement délectable, vous vous donnez à fond pour qu’il crève le plafond et repeigne le mur de chez sa grand-mère avec sa semence. Vous faites en sorte de vous revoir dans le cadre d’une fête où seront présents ses potes à lui et Samantha. Et là, devant tout le monde, vous déclarez avec une voix sensuelle, moulée dans votre plus beau décolleté : « Chéri, je voulais te remercier car grâce à toi j’ai gagné 50 euros, oui, j’ai parié avec Samantha que je ferais glapir comme un chiot le plus gros connard de la terre et hier soir j’ai gagné ».
Il est de rigueur dans ce cas là de ponctuer votre discours d’un lancé de martini dans sa gueule, de préférence rouge pour bien tacher son T-shirt, et de quitter les lieux de votre délicieux crime en roulant du cul.

Oui, pour larguer, je crois qu’il faut deux choses : le sens de la mise en scène, et avoir autant ou aussi peu, selon les cas, de couilles qu’un mec. A bon entendeur, messieurs…

PTDR, bezzaf 3lik Lilith. D'ou tu sors tout ça ?
Tu devrais animer une rubrique à la radio. Radio Others tiens !

Sam a écrit:PTDR, bezzaf 3lik Lilith.

je croyais qu'elle était française...

Zed a écrit:

Sam a écrit:PTDR, bezzaf 3lik Lilith.

je croyais qu'elle était française...

A force de nous fréquenter, 3arebnahoum.