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Des scandales à la pelle

Lun 11 Aoû - 20:41 par Sam

Les informations ont été supprimés, il fallait les trouver pendant l'épreuve

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Actualite d'Oran

Sam 4 Nov - 19:02 par moe

Des habitants d’Es-Sénia dénoncent les pratiques des transporteurs



De nombreux habitants de la cité Commandant Cherif Yahia (ex-200 logements) d’Es-Sénia ont dû attendre, dans la matinée d’hier, plus d’une heure au niveau des différents arrêts de bus, pour enfin pouvoir rejoindre leurs …

Commentaires: 19

All Comments

Ven 17 Nov - 2:00 par moe

Voici l'info la plus PTDR que j'ai lu cette semaine.

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Seven KEYS, et après ?

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Seven KEYS, et après ? Empty Seven KEYS, et après ?

Message par Zed Lun 2 Juil - 23:03

En exclusivité chez les Others, la suite tant attendue de Seven KEYS.

Seven KEYS, et après ? 01hc6


Dernière édition par le Lun 2 Juil - 23:21, édité 1 fois
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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:05

7 ans plus tard.



INTERIEUR. OBSCURITE. PAS D’HEURE.



Un sentiment de fraîcheur.
Non, c’est du froid. Moisissure, puanteur, rigidité.
Un œil s’ouvre, suivi de l’autre.
- Mes yeux sont ouverts ? …… Si oui, alors je suis dans le noir le plus total.
Eclat de rire anxieux.
Echo puissant.
- Dites moi pas que c’est pas vrai !

L’être qui prend conscience de sa séquestration est partagé entre deux terribles sensations, une sorte de joie masochiste et malicieuse avec des nuances de « je m’en sortirai », mais surtout une terreur atroce sur un fond de « M’en sortirai-je ? ».
L’homme croit d’abord à une immense blague. Habitué de ce genre d’expériences, il se dit que son tour est arrivé. Mais les conditions effroyables, presque fatales dans lesquelles il a dû être depuis quelque temps laissent penser que c’est tout sauf une mascarade.
En effet, l’homme a été enfermé, et il est clair qu’on veut sa mort.

- Depuis combien de temps je suis dans cette merde ?

Il y a une haute tension dans la tête de cet homme. Il ressent un affreux mal de crâne. Tant bien que mal, il essaye de faire le point et reprendre ses esprits.
Une suite de pensées incohérentes parcourt son esprit ; … Comment ? … Qu’ai je fait aujourd’hui? … on est demain ou encore aujourd’hui ? … c’est quel jour déjà ? … Aaaaaaaaah mon crâne !

Le noir, le froid, la rigidité de son corps, l’écho, tant d’élément perturbateur qui s’évertuent à lui faire perdre ce qui lui reste de mémoire. Tout ceci n’est peut être que dans sa tête, sa douloureuse tête. Il serait paralysé, sourd et aveugle, il ressentirait peut être la même chose.

- Reste positif bibo, …ce n’est qu’un lendemain de cuite, …une de ces fêtes qui ne sont réussies qu’une fois terminées. Quand tu te réveilles dans un endroit inconnu, dans les bras de …… Pfff … de cordes ?... C’est quoi ça ? Je suis ligoté ?!!!

Il essaye de se ressaisir et de se lever.
En vain, il se tortille dans tous les sens, se roule sur lui-même, mais n’arrive à se mettre debout.
Serait il devenu un légume au point de ne plus pouvoir bouger?
Non. Ce n’est pas cela. Il doit se rendre à l’évidence. Il se trouve attaché. Pieds et point liés.
Sans la moindre et ridicule trace de lumière et sans aucun son qui pourrait lui permettre de se situer. Et même, c’est qu’à ce point de léthargie physique et mentale, il ne saurait même pas dire dans quelle position il se trouve, tant la dimension Espace est confuse dans son esprit.

Il se débat, il se heurte contre sol, il rampe, tout pour se libérer de ces liens qui lui rongent la peau des poignets, des mollets, mais aussi des liens autour du cou et qui vont le long du corps.

Si bien ficelé, il a quand même cette impression étrange d’être nu.
Cela ne lui arrive pas souvent de se sentir fragile, nu et sans appuis. Voilà une des rares situation qu’il ne contrôle que de l’autre coté. En effet, on dit de lui qu’il a le profit du parfait winner, un gagnant, un meneur, un calculateur hors pair, doté du caractère d’un dominateur naturel.
Il aurait réponse à presque tout. Rien ne lui échappe ou presque.
Mais à ce moment même, il comprend peut être ce que tant d’autres ont vécu par sa seule volonté.
Et qu’une fois à la place de la victime, on ne mène plus le jeu, on ne mène plus rien, on ne sait plus rien, on est mené.
- Par qui ?... Quoi ? …Allez, p***** ! Ça ne me fait pas rigoler, …. C’est démodé vos trucs là, ça fait longtemps que j’ai arrêté, même au cinéma, ils ne le font plus beaucoup… Vous faites chier !

L’écho proche et puissant lui fait savoir que la pièce où il se trouve n’est pas si grande… il crie de toutes ses forces, mais tout lui revient aux oreilles comme un refus tranchant.

Il replonge comme par lassitude dans des murmures qu’on n’entendrait guère si l’auteur de ces faits ne les avait rapportés :
- Oui et alors ? Je sais pas, je l’avoue….ou peut être j’en sais trop…faut dire que j’en ai des ennemis… J’en ai fais des choses à des personnes, … ce que je n’ai pas, c’est la réponse… Pourquoiiii ? ………Et bien sûr, le Comment, car évidemment, tout ça va se savoir … ah ! Pour ça aussi, j’en connais du monde, … ça fera la Une de tous les journaux du pays… on rigole pas avec moi… mais faudrait d’abord que je sache comment sortir de ce trou à merde… je vais quand même pas rester là couché à même un sol froid et humide que je ne sens presque plus… C’est vraiment pas drôle leur concept, on doit mourir en live à la télé de nos jours ? …je vais mourir ? Certainement pas. Pas moi, un battant. … j’ai vécu bien pire, j’ai défié des requins, des vrais, …et c’est ce qui fait de moi le meilleur… ces situations là, je les ai imaginées, crées, réalisées, j’en connais les rouages, … un endroit glauque et désert comme j’en ai visité tant….
Ah …ça me revient maintenant, …cette odeur de fer rouillé des barreaux…, ça fait pourtant un sacré temps … c’est ce qu’on appelle une rechute ! …Et bien, c’est plus chute que Re ! … p*****, ils vont morflez les cons…

Un monologue interminable animait cette pièce de néant.
Le séquestré regagnait progressivement sa lucidité. Pris de stupeur, il pensait plus aux choses passées qu’à celles qu’il devait accomplir pour s’échapper. Peut être pour comprendre enfin les causes pour lesquelles il se retrouve ainsi, lui qui s’est rangé depuis quelques années :
- … c’est du passé…enfin je croyais … et la vie que je mène habituellement…..faite de débauche, de sacrifices, mais également de travail, …des ouvrages qui se vendent par millions, je subis même la sollicitation des boites d’édition des plus cotées du pays …. Je m’inquiète d’ailleurs sur le côté indécent de la célébrité. Tous ces lecteurs et fans bizarres qui m’assaillent de choses tout aussi bizarres … ça en devient inspirant … Meeeeeeeeeeeerde ! Je ne suis quand même pas n’importe qui, et seuls les n’importe qui meurent n’importe comment … Eh voilà, je perds la boule, je suis déjà à la phase du Dire n’importe quoi…

En parlant ainsi à lui-même durant des heures entières, il n’avait cessé de bouger dans tous les sens, et sans savoir où il allait, il a du ramper et ramper, centimètre par centimètre… A un moment, sa tête heurta quelque chose de dur. Etrangement, il en fût bien rassuré. Le voilà qui touche les limites du chaos. Il fournit alors des efforts extraordinaires pour se rapprocher le plus possible de la chose qui n’était finalement que le mur. Des heures après, il était là, dans un coin, adossé contre le mur, et surtout, exténué.
La faim le rongeait, et le sommeil le prenait malgré lui. Peut être que s’il s’endormait, il se réveillerait dans un lit chaud et confortable.
Les yeux fermés et le corps immobile, l’homme n’était qu’une silhouette noyée dans l’obscurité. Tout était mort dans la pièce. Seules ses pensées faisaient un va et vient incessant :
…On va s’inquiéter… Mon agent va le signaler à la police qui doit déjà mener son enquête pour me retrouver… Cette police est déjà partout à tout fouiller. …Il ne peut pas en être autrement. Elle sera harcelée par mes amis hauts placés, … Si ce n’est pas eux, quelqu’un d’autre réagira. …c’est obligé…Ma famille est puissante et a des contacts dans tous les milieux. Ma mort provoquerait une vendetta sans fin. Je suis celui que l’on conduit à l’autel, mais que l’on ne peut pas égorger. Je suis celui que l’on attache à la potence, mais que l’on ne peut pas lâcher.
J’ai des juges accrochés à mes manches … et des plus importants que moi ont connu la prison et le déshonneur. … Je refuse de finir comme un l’un de mes personnages. Je ne peux pas mourir ici, seul.
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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:07

UNIVERSITE DE SCIENCES ET TECHNOLOGIES D’ORANVILLE.

Seven KEYS, et après ? Facmt4


INTERIEUR AMPHITHEATRE. UNIVERSITE DE S.T. 08:00

Seven KEYS, et après ? Amphist1


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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:07

Dans le chahut bahut des étudiants en attente de leur professeur, une jeune fille entra à l’amphithéâtre pour la première fois. On ne l’avait jamais vue avant. Elle devait sûrement être nouvelle inscrite. Elle était frêle et élancée, avec de grands yeux noirs et un large front qui laissait supposer l’intelligence.
Ses longs cheveux noirs lui donnaient l’aspect d’une nymphe tout droit sortie d’un dessin animé asiatique.
S’avançant de petits pas rapides, elle prit place au premier rang, et sentant la gêne d’être observée par toute une assemblée, elle fit mine de lire un livre pris au hasard de son sac.

Quelques minutes plus tard, ne sentant plus le poids des regards sur elle, elle ferma le livre et voulant tourner la tête pour balayer la salle du regard, sa tête fût brusquement tirée vers l’arrière ; une mèche de sa longue chevelure était coincée entre les supports métalliques de sa chaise. Elle poussa un petit cri aigu qui provoqua l’hilarité de la salle entière.

- Quelle poisse ! Se dit-elle à voix basse.

Au même moment, le professeur d’informatique fait son apparition dans l’amphithéâtre. Le bruit de la foule baissa d’un cran, certains se sont rassis, contrairement à d’autres. Ce professeur là devait être une sorte de personnage ambigu. Un sérieux facétieux, un sévère cool.
Sans lancer un regard vers la foule, il se dirigea vers le bureau, déposa son sac et raccorda rapidement son laptop au système de projection.

La jeune fille aux cheveux longs se débattait comme une folle contre les rouages en fer rouillé de la chaise. Elle n’avait même remarqué l’arrivée de son professeur qui à ce moment là, finissait d’écrire la date du jour sur son ordinateur.
Il se retourna et avança de quelques pas sur l’estrade. Ce ne fut pas très difficile pour lui de constater qu’il n’avait pas l’attention générale, vu que certains fixaient pertinemment la fille en détresse.

Professeur : Vous avez un problème mademoiselle ?

La nouvelle étudiante qui lui tournait le dos se retourna brusquement. Elle avait le visage rouge écarlate et couvert de sueur.

Professeur : Vous êtes sûre que ça va ?
JF : Euh…oui. …Oui, monsieur, tout va très bien.

Il fit une moue de scepticisme.
Professeur : Si vous le dites !... très bien, on va pouvoir commencer alors…

Il se dirigea vers son clavier et tapa quelques lettres qu’on pouvait voir apparaître sur le mur grâce au projecteur optique :
« La Théorie du Zéro »

Il y eu quelques lol discrets dans la salle, cependant la mine pensante du professeur ramena vite le sérieux.

Professeur : Quelqu’un peut-il me dire ce qu’est le zéro ?

Il y eu un silence de méditation, puis un élève appelé 6nic se prononça :

6nic : C’est nul comme question !

Toute la salle explosa de rire, sauf la fille qui semblait discrètement occupée à une autre tâche.

Professeur : Je confirme Mr 6nic. Je dirais même que c’est le cours le plus nul de toute l’histoire de l’enseignement, puisqu’il parle justement de la Nullité elle-même. Un autre aurait une réponse plus consistante ?

6nic : Consistante ? C’est tout sauf zéro !
Professeur : Ok,… je vois que je vais avoir droit à toutes les vannes possibles ! Déballez-les toutes d’une traite qu’on en finisse et qu’on passe aux choses sérieuse.
6nic : Le zéro n’est rien Professeur Zéroiid.
Zéroiid : Oui, je l’attendais celle là… mais pas de ta part 6nic, elle est trop facile !

Il pointa son doigt vers la demoiselle au premier rang.
Zéroiid : vous mademoiselle, qu’en pensez vous ?

Après un léger sursaut et une lourde décharge d’adrénaline, la fille répondit :
- A dire vrai, je n’ai pas entendu la question.
Zéroiid : vous êtes nouvelle n’est ce pas ?
JF : Oui, en effet.
Zéroiid : Je serais donc indulgent… quel est votre nom ?
JF : Sugar.
Zéroiid : Mademoiselle Sugar, je vous repose la question ; que pensez vous du zéro ?

Sugar fait un tour complet avec ses yeux en signe de réflexion.

Sugar : C’est un nombre qui n’a pas toujours été considéré comme tel.
Professeur : Exact. …Et que représente-il ?
Sugar : Ce qui n’existe pas ?
6nic : Comme dans Suspect Zéro !

Cette fois, même la sérieuse Sugar rit à la blague de 6nic. Ce fût moins le cas de Zéroiid qui commence à trouver 6nic un tantinet lourd.

Zéroiid : Le zéro a toute une histoire. Son apparition a été périlleuse car les civilisations anciennes n’ont pas ressenti les besoin de créer un symbole pour ne rien représenter finalement…ou plus exactement, représenter l’absence de chose.
6nic : Il leur faisait surtout peur. Le zéro a fait trembler l'Eglise. Il fût même renié par les musulmans !
Zéroiid : C’est une vanne 6nic ?! Car si c’est le cas, je n’y ai rien capté.
6nic : Non Mr, je suis sérieux.
Zéroiid : Le sérieux chez toi frise le zéro Mr 6nic.
6nic : Mais…euh, Professeur, je ne suis pas si …nul.
Zéroiid : 6niiiiic ! Trêve de…cynisme, tu veux ?

En disant cela, le regard du Professeur fût attiré par deux silhouettes derrière la porte de l’amphithéâtre. Tout en avançant à pas lents vers la porte, il continua son discours :

Zéroiid : … je dois admettre que tu as bien raison 6nic. Le zéro est par sa nature différent des autres chiffres. Comme l'infini, il faisait peur aux croyants. Les grecs par exemple en comprenaient l'utilité pour leurs calculs mais le rejetaient pour leurs croyances philosophiques.

En s’approchant davantage de la porte, il distinguait deux silhouettes d’hommes qui le regardaient avec attention, mais ne semblaient pas vouloir entrer. L’un deux fit un geste de la tête comme s’il demandait la permission d’interrompre le cours.

Zéroiid : Etymologiquement, nous avons le «zefirum», le «zefiro», le «zero» à partir de 1491, le «sifr» arabe qui dérivera aussi vers le mot «chiffre»….

Arrivé à la porte, il l’ouvrit brusquement.
Zéroiid : Le cours a déjà commencé messieurs.
Homme : Nous ne sommes pas là pour le cours, Professeur.
Zéroiid : Alors passez après le cours.
Homme : Je suis l’agent Aminos et voici l’agent…
Zéroiid : Agent, vous dites ? …de la police ?
Aminos : En effet, nous …
Zéroiid : vous rien du tout ! Je vous le dis ; il n’y a pas plus important que mon cours !
Aminos : Pensez-vous ?
Zéroiid : A l’heure de mon cours, oui !

Le professeur ferma la porte sans aménagement et s’avança au centre de la salle devant quelques visages ébahis.

Zéroiid : Passée l’historique, je résume en disant donc, que le zéro est une non entité, comme le silence et l’obscurité qui ne sont qu’absence de bruit et de lumière. Il signifie le vide….voilà pourquoi, il est inclus dans le système binaire, c’est pour marquer le vide.
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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:10

EXTERIEUR HOPITAL D’ORANVILLE.

Seven KEYS, et après ? Hopitaloutvo3


INTERIEUR HOPITAL. SALLE D’EXAMEN. DE JOUR.

Seven KEYS, et après ? Salledesoinsuz5
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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:11

Patient : Il faut que je rentre à la maison.
Dr : Je sais. C’est pour bientôt monsieur. Vous rappelez vous de votre nom?
Patient : Je dois rentrer chez moi.
Dr : Monsieur, restez tranquille, pourquoi ne pas vous allonger gentiment ? Infirmière, nous aurons peut-être besoin d’aide…physique.
Patient : Il faut que je donne à manger à mon chien.
Dr : Et comment il s’appelle ce chien ?

La porte s’ouvre laissant voir une jeune femme du service de l’hôpital.

Secrétaire: Un appel pour vous Docteur FGS.
Dr : Ok, je le prends à la réception. …Veuillez m'excusez... Infirmière, donnez- lui du sérum glucosé et qu’on lui fasse un scan cérébral sans injection et programmez lui une consultation psy et faites lui un BV. Je reviens dans un instant.
Patient : C’est quoi un BV ?
Infirmière : Bilan des vieux : NFS, chimie, télé thorax, et hémoculture.
Patient : Hein ?
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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:12

Seven KEYS, et après ? Recpetionww0


Le Docteur FGS à la Réception, au téléphone :

FGS : Dr Fatgirlslim à l'appareil.
TEL : Bonjour Dr, ici le commissariat de Oranville, je suis chargé de vous demander de vous rendre au poste de police dès que possible.
FGS : Pardon ? Et pour quel motif ?
TEL : Je n'ai malheureusement pas d'autres informations à vous donner.
FGS : J'ai un emploi du temps très chargé à l'hôpital vous savez, et il y a un service chargé des affaires externes ...
TEL : Désolé de vous interrompre, mais ça n'a rien à voir avec l’hôpital, mais c'est plutôt personnel...
FGS : Euh… dans ce cas là, je ferais de mon mieux ...mais je ne pense pas pouvoir me libérer avant ...
TEL : Je comprends Dr, mais d'après l'insistance du Chef, je peux vous dire que vous n'avez pas intérêt à rater ce Rdv.
FGS : Euh...très bien, je passerai le plus tôt possible....
TEL : Très bien, au revoir.

De retour à la salle d’examen :

FGS : Alors ce chien, il a un nom ? … Dites moi quand ça a commencé.
Patient : J’étais sous la douche quand j’ai senti une douleur. Mas3oud.
FGS : Pardon ?
Patient : Mon chien, il s’appelle Mas3oud.
FGS : Ah oui, …nous voilà avancés. Et vous ?
Patient : Mas3oud aussi. Tel boss, tel klebs.
FGS : Evidemment, …Cette douleur vous pouvez me la décrire ?
Patient : J’avais l’impression d’avoir un truc lourd sur la poitrine.
FGS: Bien. (Levant les yeux vers un jeune homme en blouse blanche) Irradiation ?
JH : Vous avez senti la douleur au cou, …et au bras.
Patient : Il est quoi lui ? (En regardant FGS) un débutant ?
FGS : Ici, c’est un hôpital universitaire. (En s’adressant au JH) Vous pouvez demander à quelle heure le Dr Moby sera de service.
JH : il est déjà là, vous avez dû le croiser au couloir, il est entré pendant que vous étiez au téléphone.
FGS : Ah bon ? … je devais sûrement penser à autre chose…
JH : J’avais remarqué oui… Tout va bien Dr ?
Patient : Non, vous voyez bien qu’elle s’inquiète pour Mas3oud.
FGS : Oui…Mas3oud doit avoir son repas, et moi, je dois me rendre quelque part…je vais voir le Dr Moby, finissez le travail, voulez vous.


Ayant demandé après le Docteur Moby, FGS le retrouve dans la salle de repos :

FGS : Bonjour
Moby : Girly ! … ouh là, y a un truc qui ne va pas !
FGS : A ce point ?
Moby : Oh oui, ça se voit ! Et tu m’as flouté tout à l’heure à la réception…Combien as-tu tué de patient cette nuit ?
FGS : Aucun, mais si ça se trouve, un chien va mourir aujourd’hui …
Moby : Un chien ?!
FGS : Non, c’est rien… je dois m’absenter pour je ne sais combien de temps et je …
Moby : Tu plaisantes ?
FGS : Pourquoi ? Je t’ai souvent remplacé…
Moby : Tu as choisi le mauvais jour, on a la conférence des associations aujourd’hui…
FGS : Oh, … oui, il a fallu que ce soit aujourd’hui…et je le savais en plus… je peux toujours me défiler.
Moby : Oui, mais en tant que Codirectrice, ton absence serait vraiment très mal venue.
FGS : Ecoute, je dois me rendre au commissariat et ça m’a l’air assez urgent…
Moby : C’est bon, j’ai compris. Tu as renversé un chien en arrivant ce matin et tu ne t’es même pas arrêté pour le sauver…quelqu’un a tout vu et s’en est plaint. N’est ce pas ?
FGS : C’est tout à fait ça, sauf que cette nuit je l’ai passée ici à sauver des vies, je n’ai donc pu renverser aucune pauvre bête ce matin…
Moby : Voyons ! Je sais, j’essaie de te faire rire… qu’y a-t-il ?
FGS : Si seulement je savais, …et ça commence à me travailler…
Moby : Je crains le pire !
FGS : Ce qui veut dire ?
Moby : Quand tu es préoccupée, tu es incompétente.
FGS : T’es vraiment un ami toi !
Moby : Dois je te rappeler que tu es même sensée faire un petit discours à la fin de la conférence ?
FGS : Je bidouillerai, c’est pas un problème.
Moby : Très bien, tu as jusqu’à ce soir, je sens qu’on ne va pas finir de sitôt.
FGS : Je dois appeler le commissariat.
Moby : Tu n’appelles personne ! Ils attendront.
FGS : Tu crois ?
Moby : Mais oui… et tu iras les voir demain matin, pour le reste ici, je m’en occupe.
FGS : Merci.
Moby : Dis moi plutôt qu’est il arrivé à ce pauvre chien…
FGS : Oh, je dois retourner à mon patient…
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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:14

Seven KEYS, et après ? Hopitalmv3


FGS quitte précipitamment la salle de repos et s’avance à pas rapides dans le couloir lorsqu’elle entend :
Dr Full_gas : Dr FGS! Vous avez envoyé un patient dans mon service, ne pensez vous pas qu’il fallait me consulter avant ?
FGS : Pour qui tu te prends ? Il lui faut un soutien psychiatrique.
Dr Full_gas : Euh, mais enfin, pourquoi vous criez ?
FGS : La police l’a retrouvé errant nu, dans la rue. Il a besoin de soins spécialisés.
Dr Full_gas : Ce n’est pas mon avis.
FGS : Qu’il aille dans ton service mais pas dans le mien.
Dr Full_gas : Euh … Sénile, pas psychotique !
FGS : Ne me refait plus jamais ça. Ce n’est pas mon genre de se débarrasser des patients.
Dr Full_gas : S’il vous plait Dr, arrêtez de crier, c’est pas à vous que je vais apprendre ça, on est dans un hôpital.
FGS : Décidément… c’est ma journée….Je… je …excusez moi.
FGS se retire en baissant la tête, ayant l’air absorbée par ces pensées.


Moby qui passait par là lança un regard à Dr Full_gas :
Moby : Post garde.
Dr Full_gas : Oui, je vois. Mais ça n’a jamais été une excuse pour être odieux.
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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:16

MAISON DE CONVALESCENCE.

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EXTERIEUR. JARDIN. DE JOUR.

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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:16

Sur un banc, sous l’ombre d’arbres, repose un homme chantonnant :

…Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,…Trop lourd de peines...je ne continue plus, …
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu, …C'est plus la peine. …Elle disait que vivre était cruel…Elle ne croyait plus au soleil… Ni aux silences des églises…

Une voix d’homme retentit derrière lui :
- Vous avez rangé votre guitare ?
- Aaaaah, …depuis combien de temps vous êtes là ?
- Suffisamment longtemps pour savoir que vous chantez très bien.
- Pff,…Ne me refaites pas ça, je suis quelqu’un de fragile.
- Je ne voulais pas vous surprendre… vous êtes là depuis longtemps et je n’ai jamais eu l’occasion de vous écouter. Dès que quelqu’un apparaît, vous vous taisez… c’était une trop belle occasion.

Il y eut un silence de la part deux hommes, ils regardèrent aux loin vers les collines verdoyantes qui s’offraient à leur vue.

- C’était l’hiver ?
- Oui, …vous connaissez ?
- Qui ne connaît pas ?

Après une brève hésitation, l’homme debout ajouta :
- Pourquoi ne chanteriez vous pas pour les autres ?
- Je ne chante pas…enfin si, mais pas pour les autres.
- Je sais bien, et cela devrait changer…on pourrait organiser un truc …vous savez, tout le monde s’ennuie ici…
- Ah, vous avez remarqué aussi ?
- Franciis, vous êtes quelqu’un de courageux, et vous allez beaucoup mieux, un petit concert pour vos camarades serait une sorte de pas vers l’avant. Vous allez bientôt quitter cet endroit, et il faudra bien affronter la foule une fois à l’extérieur.

Une voix s‘éleva derrière eux. C’était un jeune homme vêtu de blanc :

- Professeur, s’il vous plait.
L’homme assis aux côtés de Franciis se leva :
- Le devoir m’appelle, …pensez à ce que je vous ai dit Franciis.

Franciis ne répondit pas, le regard perdu vers l’infini.
Le Professeur se dirigea vers la cours.

Professeur : Oui ?
JH : Il y a un appel pour Mr Franciis.
Professeur : Les patients ne reçoivent pas d’appels
JH : J’en conviens Pr. je vous en parle à vous, il s’agit d’un appel un peu spécial. La police voudrait le voir.
Professeur : La police ! Ils savent que c’est un malade ? Et quel genre d’établissement est ce ?
JH : Oui Pr. vous voulez les rappelez ?
Professeur : Franciis, il ne se serait pas évadé ces dernières 48 heures ?
JH : J’espère que vous plaisantez Pr.
Professeur : Peut être bien que non.

Assis à une dizaine de mètres d’eux, Franciis les regardait parler et nota l’inquiétude du professeur. Celui-ci se dirigea vers lui.
Franciis : Le petit concert est annulé ?
Professeur : J’espère que non… je viens d’apprendre que la police demande à vous voir.

Le sourire de Franciis disparut et laissa place au même regard perdu.

Professeur : Avez-vous une idée de ce que cela veut dire ?
Franciis : La police est là ?
Professeur : Non, mais on nous a fait savoir que vous devriez vous rendre à leur poste.
Franciis : Vous parliez d’affronter le monde extérieur… commençons par le plus hostile.
Professeur : Euh …je ne parlais pas de ça bien évidemment, et pas de sitôt… vous comprenez mon étonnement.
Franciis : Et c’est pour quand ?
Professeur : Quelqu’un vous accompagnera demain à Oran.
Franciis : À mon retour, j’aimerais qu’une scène soit montée dans la cours.
Professeur : Vous êtes sérieux ?!!
Franciis : Si je ne me dégonfle pas d’ici là.
Professeur : Tout sera fait, …Mr souhaiterait autre chose ?
Franciis : Une nouvelle guitare si possible.
Professeur : Ben voyons !
Franciis : Non je plaisante, je ne trompe jamais la mienne.
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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:17

EXTERIEUR. CRIQUE. DE NUIT.

Seven KEYS, et après ? Maisonzroxn8
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Message par Zed Lun 2 Juil - 23:20

Aminos et son coéquipier marchent sur la crique à la recherche d’une adresse. Ils ralentissent devant une grande maison.

Coéquipier : Regarde moi ça ! …et il est prof à la fac !
Aminos : Le fils de p… Je vous le dis : Rien n’est plus important que mon cours !...le mec, il vit dans un château flottant.

C’était une grande maison de deux étages bâtie sur une crique. Ils enjambèrent une petite barrière métallique, traversèrent la pelouse et parcoururent le long de la maison. Arrivés à un point, ils ne pouvaient continuer sous peine de tomber à l’eau. Partis de l’autre côté de la maison, ils furent surpris de trouver toute une façade en verre, avec des parois transparentes donnant l’impression d’être déjà à l’intérieur de la maison.

Coéquipier : Une merveille cette maison !
Aminos : Tu l’as dis, avec tout ça, il doit avoir un système d’alarme super sophistiqué.
Coéquipier : Mais on dirait qu’il n’y a personne.

Au même moment, un bruit de voiture venait de la vallée, s’approchant de la maison.
Coéquipier : C’est peut être lui.
Aminos : D’après ce que j’entends, c’est sûrement lui. Ce truc est un bolide.

Le bruit de la voiture cessa. Un court instant après, Zéroiid se tenait devant eux, il a dû passer par où ils n’ont pas pu traverser.

Zéroiid : Comme on se retrouve !
Aminos : Votre cours est terminé je suppose.
Zéroiid : Oui, depuis ce matin.
Aminos : Voici l’agent Zingo. Il semblerait que votre ligne téléphonique ne soit pas en marche. Nous avons été obligé de venir à la fac pour vous demander de vous rendre au commissariat central.
Zéroiid : Voilà qui est fait. Je vous remercie.
Vous étiez introuvable ce matin.
Zéroiid : Ah, oui…non, j’ai dû sortir par une autre porte.
Zingo : Euh … en sachant qu’on vous attendait au couloir ?
Zéroiid : Sérieux !!? Toute la matinée ? La police n’a donc rien à faire d’important pour attendre un pauvre professeur ?
Pauvre professeur ! Ah oui, très pauvre à ce que je vois.

Zéroiid tenant une petite manette dans sa main, à peine plus grande qu’une clef de voiture. Il l’actionna, la porte transparente de la maison coulissa.

Zéroiid : Autre chose messieurs ?
Aminos : Comment fait un simple professeur à la fac pour s’offrir une telle baraque ? …où est ce indiscret ?
Zéroiid : Je vous le dis : il n’ y a pas …
Zingo : Il n’y a pas plus important que ma maison…on sait, on sait.
Zéroiid : Euh…non, j’allais dire d’indiscrètes questions.
Zingo : Il n’y a pas d’indiscrètes questions ?
Zéroiid : Non, seules réponses peuvent l’être.
Aminos : Répondez alors !
Zéroiid : Je suis discret….Sur ce, je ne vous invite pas à rentrer. Bonne nuit messieurs.

Zingo : C’est la deuxième fois qu’il nous claque la porte au nez ! Mais pour qui il se prend !
Aminos : Allez, on dégage, on a tout le tour à faire….et ne tombe pas à l’eau.
Zingo : J’aimerais voir le bateau, il doit en avoir un.
Aminos : On y va, je t’ai dis.

Une fois à la sortie, ils trouvèrent la voiture de Zéroiid garée à l’extérieur.


Seven KEYS, et après ? Voiturezrotb3


Zingo : A défaut de voir le bateau,… voilà l’avion !
Aminos : Sans commentaires.


La suite, prochainement.
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